Voici les points saillants concernant l'ouverture de 40 nouveaux emplacements de Foodtrucks pour juillet prochain et sur lesquels
la Mairie de Paris a communiqué lors du
Conseil de Paris d'avril 2015.
Remarque : Mme Hidalgo ne parle que de camions. Quid des triporteurs ?
Qui est en charge du projet (porté par Anne Hidalgo) ?
- Le politique : Olivia Polski, adjointe de la maire "chargée de toutes les questions relatives au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et indépendantes".
- L'administration :
La Direction du Développement
Economique, de l’Emploi et de l’Enseignement Supérieur (DDEEES)
qui "a sélectionné les lieux au regard de leur fréquentation et
de l’offre de restauration déjà existante."
Les parties consultées :
- La
Direction de la Voirie et des Déplacements,
- La
Préfecture de police,
- Le
CERVIA (Centre régional de valorisation et d’innovation agricole
et alimentaire),
- Les
syndicats de la restauration,
- Les
fédérations et les acteurs du secteur,
- Les
Maires d’arrondissement.
Combien ça coûte ?
Les emplacements sont divisés en trois
catégories (1, 2, 3) en fonction de l'attractivité commerciale avec
des tarifs de 70, 110 et 135 euros par jour pour 5 heures. On ne peut
prétendre à plus de deux emplacements dans la même catégorie. A
cela s'ajoute une partie variable de 8 % minimum.
Catégories
|
Tarif par plage d'occupation de 5 h.
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1
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70,00 €
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2
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110,00 €
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3
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135,00 €
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Ainsi,
un foodtruck pourra, s'il est retenu, travailler 6 jours sur 7 sur
trois emplacements de catégories différentes.
Qui
décide ?
Les propositions seront examinées
en concertation avec les mairies d’arrondissement par un comité
de sélection présidé par Olivia Polski
Quels
sont les critères ?
- Ecologique :« Une
attention particulière sera apportée aux critères
environnementaux et à la lutte contre la pollution
atmosphérique ». Les foodtrucks devront donc être aux normes !
Un triporteur électrique répond parfaitement à ces attentes.
- Esthétique :
« les camions devront s’insérer dans l’espace urbain de
façon créative et ambitieuse au regard notamment de leur
esthétique »
- Développement
durable : « L’utilisation de produits frais issus de circuit
court ou de la filière biologique, et de matériaux durables et
réutilisables devra être pleinement intégrée et valorisée
dans les propositions. (…) Une
attention particulière devra aussi être portée à la gestion
des déchets. »
- Politique
de prix : « Les
prix pratiqués devront permettre de toucher le public le plus large
possible. »
- Concurrence :
Ne pas concurrencer « la restauration en bas d'immeuble »
Pour
combien de temps ?
L'autorisation
d'occupation du domaine public est signée pour un an. Cela permet à
la mairie de garder la main sur le contrat.
Les appels à candidature était
censé être mis en ligne hier (lundi 20 avril). L'exploitation
pourra commencer « la première semaine de juillet. »