Bistromobile en ville
Contre toute attente, se servir d'un triporteur avec un coffre de deux mètres de long situé à l'avant n'est pas si difficile que ça.Premières impressions
Il faut se lancer dans la circulation parisienne, apprendre à tourner à 60 degrés à gauche ou droite, dans la limite du câble du frein qui pend sous le guidon.
Bloqué dans les bouchons
Il faut bien le constater : mon triporteur a les attributs d'un vélo mais la taille d'une mini-voiture. Conséquence, rue de Rochechouart, je me retrouve bloqué entre deux voitures. Très rapidement, la pression des automobilistes en fin d'après-midi m'oblige à me rabattre sur les trottoirs larges et les pistes cyclables.Premier bouchon pour Bistromobile |
Sur les pistes cyclables
On se sent tout de suite plus en sécurité sur les pistes cyclables sur lesquelles le triporteur passe limite en largeur. Mais attention aux bateaux !Le bateau ivre
Même si le triporteur ressemble à un Riva avec son coffre en bois de marine, il tangue au moment de passer les bateaux de sorties de portes cochères situés le long des pistes cyclables.Premières impressions
Il ne porte pas de jolie robe fleurie et pourtant il fait le même effet auprès des passants qui le croisent.
Premières impressions des passants
Un faux-air de corbillard : Le 6 Feet Under de Paname ! |
Un aimant à marginal
Bistromobile à Barbès : le charme opère |
Sur le boulevard Barbès, un Egyptien se rappelle son triporteur laissé au Caire. Les revendeurs de cigarettes le regardent d'un air intrigué, comme un objet roulant inédit et dont il faudrait se méfier, quand les vendeurs de cacahuètes de Château Rouge, principalement des Sri Lankais, s'écartent pour ouvrir le passage sur la piste cyclable.
Plus loin, à Marx Dormoy, un Vietnamien est tellement séduit qu'il veut le même pour son stand de la Foire de Paris, photo à l'appui. A Anvers, un jeune en costume deux pièces m'arrête et me demande de l'embarquer pour une promenade.
Une demande insolite
Posté sur le boulevard, un couple de touristes très élégants se rapprochent de moi et me demande si je suis libre. Je comprends qu'il m'ont pris pour un vélo taxi et repartent déçus quand je leur explique que ce n'est matériellement pas possible : je n'ai pas de banquette !Autant de rencontres qui me font dire que l'objet plait et que je trouverai mille usages si le café ne prend pas !
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