mardi 13 septembre 2016

Un café à la Rube Goldberg

Certainement la façon la plus incroyable de se faire un café. Mais quand on aime, on ne lésine pas sur les moyens !
Cette vidéo s'inspire de la machine dites de Rube Goldberg qui a aussi fortement inspirée les vidéos virales du groupe Ok GO, dont This too shall pass
 

mercredi 7 septembre 2016

Bistromobile sur L'Internaute Magazine

ça fait plaisir...

Bistromobile concourt au Street Food International Festival (Sfif) !

Venez nous aider à convaincre le jury que Bistromobile est le meilleur concept de Street Food 2016 ! 
 
Bistromobile sera présent la semaine prochaine à la Porte de Versailles au Street Food International Festival, organisé pendant le salon Rapid Resto 2016.

Nous aurons le meilleur café en ville, un Chitul Tirol (origine Guatemala) de la Caféothèque, fraîchement torréfié, avec toujours ses notes chocolatées et poivrées et sa longue teneur en bouche. Nous proposerons également nos jus de fruits et de légumes frais labellisés #Quedubon.

 

lundi 7 mars 2016

La pire journée de ma vie où comment faire une Thévenoud en deux heures et trois coups de fil

Le lundi tout est permis me suis-je dis.
J'ai pris cette journée pour me consacrer à 100 % au développement de ma société.
Développement ne rime pas avec démarches administratives mais pourtant cela fait bien partie du quotidien d'un entrepreneur, au même titre que la comptabilité, le paiement des factures. Et là, mieux vaut ne pas être victime du "syndrôme Thévenoud", à savoir une phobie administrative, au risque d'indigestion, ou de burn out administratif... Ce que je vais vous expliquer ci dessous.

Donc, ce lundi, j'ai eu la bonne idée de vouloir mettre de l'ordre dans mes dossiers.
A commencer par modifier mon activité d'auto-entrepreneur, vu que j'ai crée une société. LA MAUVAISE IDEE.
Cela commence par aller sur le site très sexy de lautoentrepreneur.fr et de me laisser diriger. Aucun souci sauf quand on veut envoyer le formulaire qu'on a laborieusement rempli, notamment en cherchant sa nouvelle activité. On découvre alors qu'on est au milieu de métiers dont on ignorait même l'existence, ou tout du moins que ces derniers avait une vie administrative à part entière...
Pas évident de trouver la bonne activité
Le site est raccordé à celui de l'urssaf : https://www.cfe.urssaf.fr/autoentrepreneur/CFE_Bienvenue D'un coup, l'adresse devient moins sexy que lautoentrepreneur.fr

Après le web qui bug, appeler les services administratifs par téléphone...


Impossibilité de modifier mon activité en ligne. Pas de problème me dis-je. Je vais imprimer le document et l'envoyer. Une fois qu'on a réalisé qu'on ne le trouverait pas sur le site référent, qu'on s'est résolu à le chercher via Google, qu'on l'a DE NOUVEAU rempli, un nouveau problème survient : où l'envoyer ?

Les impôts ? Toujours là !

Dans mes papiers (je suis quelqu'un d'un peu organisé), hop hop, je trouve un document des impôts qui parle des CFE (centre formalités des entreprises). Je les appelle, confiant, cela fait juste une heure que je suis sur le sujet, je vais bientôt pouvoir passer à autre chose.
Là, aux impôts, ça répond mais on m'explique qu'ils sont un centre collecteur et que je dois m'adresser à ... L'Urssaf bien sûr.

A l'Urssaf, c'est à celui qui raccroche en premier

Urssaf, caf, CPAM... Que du bonheur !
Ok... Mais encore... Heureux de trouver là encore parmi tous mes papiers le numéro de l'Urssaf, j'appelle.
A ce moment-là, on a à peu près la même appréhension que quand on appelle la Caf ou Ameli. On s'arme de patience et on ouvre d'autres onglets... (d'autres font mieux, à lire ici : Urssaf mon amour)
Pas du tout, le service est facturé 0,12 centimes la minute et que le temps d'attente n'excèdera pas 3 minutes.
Et effectivement, une voix féminine vient rapidement interrompre la musique d'attente.

La personne m'écoute et là, je ne sais pas par quelle magie où agressivité réciproque, la conversation dégénère et mon interlocutrice m'explique qu'on ne peut avoir une société et le statut d'auto-entrepreneur. Je précise que les deux activités n'ont rien à voir ensemble, mais non, tout va bloquer au niveau de l'urssaf et autant dire que si ça bloque, on part en apnée administrative (Sylvain Thévenoud attends moi, j'arrive !) Alors je m'accroche : j'explique, je réexplique, la personne au bout du fil me prend pour un gérant majoritaire d'une EURL (le comble pour un président de Sasu comme moi), je réréexplique et au moment où je termine ma phrase, la conseille Urssaf a raccroché !
Bim. Sympa l'urssaf.

Pas dégonflé et même plutôt un peu gonflé à bloc, je rappelle. J'attends et je tombe sur une autre voix féminine. Mieux valait pour moi que je ne tombe pas sur la même.

Je vous passe les détails, mes pleurs, mes déclarations d'angoisse, 17 minutes d'échanges constructifs, mais toujours est-il que cette personne attentive conclut en me conseillant d'aller sur Internet pour trouver l'adresse postale de la Chambre de commerce de Paris ! Après les impôts qui me renvoie à l'Urssaf, voici que la CCP entre dans la danse. Si je ne suis pas une patate chaude, je ne sais pas à quoi je ressemble.

A la Chambre de commerce : "Vu les délais de traitement, je vous conseille de passer directement"

Alors je tente de ne pas appeler le numéro global de la chambre de commerce mais c'est peine perdue.  Voilà deux heures que je suis sur le sujet, mon document imprimé n'a toujours pas trouvé de destinataire et je, comment dire, perds patience. Se calmer pour ne pas faire payer ma nouvelle interlocutrice (encore une voix féminine, Où sont les hommes ?).

Là, le plus dur c'est de rester calme, d'expliquer sa petite histoire... ça ne se passe pas trop mal mais bilan : on me conseille vivement de me déplacer pour avoir un récépissé de mon document plutôt que de l'envoyer par la poste au centre de traitement de Nanterre qui est très en retard dans les traitements...

Voilà, la journée est passée. En parler fait du bien. J'ai une pensée pour mon Thomas, encore député, qui a oublié ses impôts. Moi j'ai tout payé.