mardi 24 novembre 2015

VISIBILITE : la clé du succès ?

Pour exister, Bistromobile a besoin d'événements et pour cela, il faut être visible (ou l'inverse). 
En effet, à chaque fois que j'ai participé à un événement, j'ai été immédiatement après contacté par des personnes qui semblaient réellement intéressées par ce que j'appelle encore mon projet !

Ce n'est jamais un coup dans l'eau

Un coup dans l'eau
ou une goutte en plus pour rien ?
Des contacts que j'ai pu prendre sur des événements, d'aucuns appellent cela des "leads" ou des "prospects", aucun n'ont abouti. En soi, c'est le scénario idéal : ils me voient en activité, sont séduits par mon offre et mon concept et je peux en direct répondre à leurs interrogations. Pour l'instant cela n'a jamais abouti mais c'est très motivant. D'une part, c'est gratifiant. Et à mon stade, cela fait plaisir de savoir que mon offre peut répondre à une demande potentielle future
J'ai aussi eu le cas de personnes qui ont entendu parler de mon concept et m'appellent ou me contactent pour en savoir plus... Ils sont souvent enthousiastes et pressés, travaillent pour un client prestigieux et mon offre serait idéal. Au final, sans que je sache trop pourquoi, je n'ai plus de nouvelles mais, là aussi, cela fait des cibles potentielles et surtout, cela me donne des informations sur un marché que je n'avais pas envisagé.

Sur les réseaux sociaux, tu n'existes que par ta communication

Sur les réseaux sociaux : l'absence ou le silence signifie la mort. Rien de nouveau sur son mur... Qui ira voir un profil sans y être invité via son propre mur ou via ces petites alertes qui arrivent sur nos Smartphones ? 
Et pourtant, il se passe des choses au niveau de ton activité, mais encore faut-il le faire savoir à vos amis sur Facebook ou en informer votre réseau Linkdin... Sur Twitter, c'est encore une autre affaire, une question de RT et de bons mots.

Le How you Rank de Linkdin ou à quel point tu es populaire...

Je réalise aujourd'hui que la date de la dernière publication sur Facebook signe comme un arrêt de mort de la page et que Linkedin propose un classement des profils les plus vues parmi mes relations... Le challenge consiste à monter encore et encore dans ce classement et pour cela, être populaire, publier, partager... exister en ligne.
Pour un Community manager, j'imagine que tout cela est une évidence... Pour un novice en réseaux sociaux malgré une certaine expérience certaine dans le web, je le découvre. Il faut que je communique pour exister.

Sur les plateformes en rapport avec mon activité, du gagnant-gagnant !

La page Bistromobile sur MonItinérant.com
Elles se développent à grand pas dans mon activité, apparentée à celle des Foodtrucks. Le nerf de la guerre est double : celui de l'emplacement et son coronaire, les visiteurs et/ou potentiels consommateurs informés de votre emplacement. 
Bistromobile est désormais partenaire de TheFoodTruck.Agency et de Mon itinerant.com, deux sites qui ont pour vocation de vous permettre de trouver le Foodtruck pour un déjeuner près de vous ou à privatiser.
Sur Monitinerant, si tu n'as pas d'emplacement, ta page pro (ou profil) n'est pas trouvable. Mais on me dit que l'on pourra bientôt trouver un foodtruck par son nom et non pas uniquement par lieu. 

Ces sites sont des agrégateurs de Foodtruck et apparentés, au même titre que Airbnb rassemble le plus d'offres de location d'appartements. Ils mettent en relation un client potentiel avec une offre correspondante à son champ de recherche. Leur force est leur contenu, comme tout site agrégateur, et cela leur permet de remonter dans les réponses de Google. Et je profite (en théorie) de ce classement. Du gagnant-gagnant quoi ! Pour le coup, je n'ai pas grand chose à faire si ce n'est de tenir mon agenda à jour. Communiquer, partager, encore et encore... ! 

A bientôt IRL j'espère.

vendredi 18 septembre 2015

Bistromobile fournit le café pour So Ouest

Cette semaine, Bistromobile a eu l'honneur et le plaisir d'offrir le café aux salariés de Levallois-Perret pour le compte du centre commercial So Ouest. Pendants trois jours, nous nous sommes rendus à la sortie des trois métros de la ville et, de 7 à 11h, nous avons proposé des centaines de café d'exception, de la Finca de Cumbre au Guatemala de la Caféothèque, sous forme d'espressos.
Bilan : un client et des passants comblés !
Ci-dessous des visuels de la prestation.


Le centre commercial So Ouest a également communiqué sur cet événement et les commentaires sont très positifs : Sur Facebook

Rendez-vous demain dès 7h30 au métro Pont de Levallois Bécon pour un petit-déjeuner offert ! Venez déguster un dé...
Posted by SO OUEST on lundi 14 septembre 2015

lundi 6 juillet 2015

Bistromobile sur Facebook !

<Papier mis à jour le 16 fév. 2016> : J'ai simplifié l'URL de la page Facebook que voici : https://www.facebook.com/bistromobile.pause.expresso
Et oui, tout arrive... Ceux qui me connaissent bien savent que je n'étais pas sur Facebook et pouvaient même s'amuser de mon absence sur LE réseau social. Ceux-là même pourront de nouveau s'amuser en apprenant que je me suis décidé à m'y inscrire ! Et oui, il faut savoir vivre avec son temps : échanger, "réseauter", "liker" !
Bistromobile sur Facebook
Bistromobile est sur Facebook

Donc, je vous invite à "aimer" cette page toute belle qui manquait à Facebook et qui va sans doute lui permettre de séduire à nouveau les investisseurs... Rien que ça !
C'est par là : Facebook de Bistromobile 

jeudi 25 juin 2015

1er événement de Bistromobile : une réussite !

Hier soir avait lieu un moment hautement symbolique dans la vie de Bistromobile : son premier événement !
Rendez-vous avait été pris au village pour le climat sur le parvis de la Halle Pajol, dans le cadre de l'édition des Heures Heureuses.
Le gringo de Bistromobile ! 

Une offre originale et qualitative

La machine et le moulin fixés sur le triporteur par les soins experts de M. Fernandez, distributeur de la marque Wega, je suis parti à destination de la halle Pajol, située tout prêt.

Au milieu d'autres vendeurs de nourriture de rue, comme food-bikes ou le Food-truck Epices & Love, Bistromobile s'est parfaitement intégré mais aussi démarqué par une offre originale et qualitative.

De très bons retours

Je vendais deux produits, un espresso et un café frappé, tous à base de Chitul Tirrol, un café arabica sans mélange de la région de Cobàn, au Guatemala, fourni par la Caféothèque de Paris.

Le créneau horaire (18-23h) n'était pas le plus approprié pour vendre du café mais ce qui y ont goûté ont été séduits à la fois par la qualité du produit, la douceur du frappé mais aussi la beauté du triporteur et de la machine installée dessus.

Beaucoup de choses à (re)voir

C'était aussi l'occasion de se mettre en situation réelle et de voir ce qu'il faut améliorer. La signalétique est à peaufiner ainsi qu'une offre étendue avec des produits sucrés.

Rentré à bon port

L'événement terminé, il fallait encore rentrer à la maison.  Et cela s'est bien passé. Je n'ai pas crevé (première appréhension) malgré la centaine de kilos posés sur le triporteur, et j'ai pu gravir le boulevard de Rochechouart, certainement le moment que j'appréhendais le plus après la journée.

Merci à tous

Je tiens à remercier tous ceux qui sont passés me soutenir et les autres qui m'ont m'encouragé de messages qui vont droit au coeur.
Vous pouvez laisser un commentaire (la petite boîte ci-dessous est faite pour çà :--), ça fait vraiment très plaisir !

mardi 23 juin 2015

La machine posée sur le triporteur : étape 2

En avant-première avant l'événement des Heures Heureuses à la Halle Pajol, la photo d'une étape cruciale : la pose de la machine espresso sur le triporteur !
Et ça roule !
Triporteur + machine espresso : l'essence de Bistromobile !

La caverne d'Ali Kawa


C'est dans le fin fond du 19e arrondissement que j'ai trouvé une sorte de caverne d'Ali Baba, pleine de trésors de machines à cafés. 

Nous sommes dans l'atelier de la famille Fernandez, distributeurs depuis deux générations de la marque Wega, une référence dans les machines à café expresso italiennes. 

Ici, pas de site internet, juste une adresse email confidentielle et surtout du téléphone et un contact direct.
On est loin des commerciaux endimanchés en costumes trois pièces. 

Le gérant a été séduit par mon projet insolite qui nécessite bien des réponses techniques et notamment la principale : l'autonomie énergétique.

Petit tour dans l'atelier, au milieu des portes-filtres, douchettes, moulins, où les dernières machines côtoient des antiquités sans âge. Un vrai plaisir, d'autant que la première chose qu'on vous propose, c'est un café !
Une machine 2 groupes toute neuve !
Une belle antiquité


Douchette et porte-filtres en vrac

Qui veut son moulin ?

Combien de kilos de cafés ont vu passer ces moulins ?

lundi 22 juin 2015

Montage du triporteur : 1ère étape

Le triporteur est bien arrivé après moult péripéties... Reste a le sortir de son énorme caisse et à l'assembler !
Rendez-vous est pris avec mon ami Helger qui a de nombreuses qualités, parmi lesquelles d'être Hollandais, de faire 2 m de hauteur- ce qui n'est pas négligeable !- mais aussi de s'être proposé de venir m'aider ! (Merci @Herlger)
Un Hollandais de 2 mètres en action !

La caisse une fois ouverte, l'enjeu est de comprendre comme le triporteur s'assemble. Heureusement qu'un mode d'emploi en images ma été envoyé par email. Sans lui, l'affaire de serait corsée...
Une fois bien équipé avec l'outillage nécessaire, nous voici lancés dans la grande aventure et l'inconnu... 
Et on y arrive sans trop de souci, l'étape décisive étant l'essieu directionnel et le montage des amortisseurs a lames. 
Puis vient l'assemblage du cadre et de l'essieu :
Avant le montage de la caisse sur l'ensemble :
Et celui du toit pour finir avant le premier essai !

A l'arrivée je suis heureux de pouvoir monter dessus avant la première sortie de Bistromobile !

dimanche 21 juin 2015

Première sortie de Bistromobile

Tout beau, tout neuf, le triporteur de Bistromobile est sorti de son "atelier" pour une première sortie. L'occasion d'apprendre à le manipuler et de recueillir les premières impressions des passants.

Bistromobile en ville

Contre toute attente, se servir d'un triporteur avec un coffre de deux mètres de long situé à l'avant n'est pas si difficile que ça.
Premières impressions
Il faut se lancer dans la circulation parisienne, apprendre à tourner à 60 degrés à gauche ou droite, dans la limite du câble du frein qui pend sous le guidon.

Bloqué dans les bouchons

Il faut bien le constater : mon triporteur a les attributs d'un vélo mais la taille d'une mini-voiture. Conséquence, rue de Rochechouart, je me retrouve bloqué entre deux voitures. Très rapidement, la pression des automobilistes en fin d'après-midi m'oblige à me rabattre sur les trottoirs larges et les pistes cyclables.

Premier bouchon pour Bistromobile

Sur les pistes cyclables

On se sent tout de suite plus en sécurité sur les pistes cyclables sur lesquelles le triporteur passe limite en largeur. Mais attention aux bateaux !

Le bateau ivre

Même si le triporteur ressemble à un Riva avec son coffre en bois de marine, il tangue au moment de passer les bateaux de sorties de portes cochères situés le long des pistes cyclables.
Premières impressions
Il ne porte pas de jolie robe fleurie et pourtant il fait le même effet auprès des passants qui le croisent.

Premières impressions des passants

Un faux-air de corbillard : Le 6 Feet Under de Paname !
Au regard que les passants rencontrés portent sur le triporteur, le charme opère. Les gens s'arrêtent et le regardent l'air intrigué et séduit à la fois. Quel est donc cet objet ? J'entends des "Qu'est-ce que c'est beau !" ou encore "On dirait un corbillard !". C'est un peu ça : je suis le croque-mort écolo ! En effet, sans machine à café dessus et avec cette grande caisse de deux mètres en bois type acajou, je suis le 6 Feet Under de Paname.

Un aimant à marginal

Bistromobile à Barbès : le charme opère
Est-ce la vitesse toute lente ou sa forme insolite ? Toujours est-il que le triporteur attire les regards et met en confiance tous les marginaux sur son passage.
Sur le boulevard Barbès, un Egyptien se rappelle son triporteur laissé au Caire. Les revendeurs de cigarettes le regardent d'un air intrigué, comme un objet roulant inédit et dont il faudrait se méfier, quand les vendeurs de cacahuètes de Château Rouge, principalement des Sri Lankais, s'écartent pour ouvrir le passage sur la piste cyclable.
Plus loin, à Marx Dormoy, un Vietnamien est tellement séduit qu'il veut le même pour son stand de la Foire de Paris, photo à l'appui. A Anvers, un jeune en costume deux pièces m'arrête et me demande de l'embarquer pour une promenade.

Une demande insolite

Posté sur le boulevard, un couple de touristes très élégants se rapprochent de moi et me demande si je suis libre. Je comprends qu'il m'ont pris pour un vélo taxi et repartent déçus quand je leur explique que ce n'est matériellement pas possible : je n'ai pas de banquette !

Autant de rencontres qui me font dire que l'objet plait et que je trouverai mille usages si le café ne prend pas !

jeudi 11 juin 2015

Trois quatre choses nouvelles...

Depuis mon dernier post où je parlais du plaisir du cupping, les choses se sont un peu accélérées (enfin !).

Mon triporteur est arrivé ! 

Quelle joie après tant de jours à l'attendre. Pourtant, je n'en ai pas fini avec lui car voilà à quoi il ressemble pour le moment :
Le triporteur à l'arrivée : une belle grosse caisse plus grande qu'un lit double !

Un nouvel appel à projet 

La Ville de Paris a lancé un nouvel appel à propositions pour un emplacement dédié à un... triporteur ! Le lieu est sur les berges de Paris au niveau du pont des Invalides. Deadline pour rendre le projet : demain midi.
Voici le document terminé et imprimé avant d'être déposé demain Rue de Citeaux, la fameuse adresse de la DDEEESS 


Financement de mon projet

Après plusieurs versions, j'ai enfin remis aujourd'hui ma demande de financement Nacre dans les locaux de Paris Initiative Entreprise.


Mon premier événement

Et pour finir, je suis sélectionné pour participer à l'événement Les Heures Heureuses le mercredi 24 juin à la halle Pajol, avec mon triporteur monté et prêt à servir des cafés frappés toute la soirée ! Y'a plus qu'à

Les Heures Heureuses édition 2015...
Regardez, il y a un petit triporteur sur l'affiche !

jeudi 21 mai 2015

Café passion : l'expérience cupping

Il y a des rencontres déterminantes. Celle que j'ai faites hier m'a séduite à plus d'un titre. De passage à la Caféothèque pour discuter d'un achat collaboratif de café du Guatemala (Gloria Montenegro, la fondatrice, en est originaire), j'ai eu la chance de rencontrer Fred Poirier, passionné et spécialiste de café, membre de l'association SCAE France, qui m'a proposé une séance de cupping.

Le cupping, qu'est-ce que c'est ?

C'est une dégustation qui suit un protocole précis et qui permet de découvrir, révéler et apprécier tous les arômes d'un café. Bien sûr, pour cela, il faut un café de qualité, dit de spécialité ou de terroirs, comme c'est le cas à la Caféothèque et bientôt à Bistromobile !

Fred Poirier m'a proposé de faire un "cupping à la brésilienne". Là, tout est important, et ce qui paraître contraignant de prime abord, permet au final d'apprécier pleinement le café dégusté.
Séance de cupping à la Caféothèque

Un cérémonial très protocolaire

J'avais déjà assisté à une séance de dégustation auxquels participent les membres de l'association de caféologie fondée par Gloria, une fois par semaine, à la Caféothèque. L'occasion pour eux de découvrir de nouveaux cafés venus de 70 pays du monde (lire mon post Barista, qu'est ce que c'est ?) et de les noter. J'en avais surtout retenu les descriptions incroyables que pouvaient faire les personnes présentes.

Hier, Fred m'a proposé une dégustation personnalisée. Peu importe le café, même si en l'occurence il s'agissait du Yirgacheffe, un moka des hautes terres éthiopiennes (voir photo ci-contre) et qu'il était bon, ce qui importait c'était de prendre le temps de réfléchir à ce que le café nous dit quand on le déguste. Toujours le même luxe : le temps...

Dans la salle, deux consommateurs sont intrigués par notre préparation et voici qu'une dégustation à 4 s'improvisent. Une expérience collaborative qui permet d'échanger et de s'inspirer mutuellement des impressions de l'autre.

Comme du henné

L'expérience commence par moudre le café torréfié de la veille. Prendre le temps de le sentir, de le toucher pour voir s'il a plutôt un corps sec ou gras. Il faut noter entre 6 et 10 son aspect. On apprécie la mouture dans la main. Il faut qu'elle soit régulière et le café doit idéalement laissé une marque sur la main. Mais attention : Fred me précise que cette marque d'humidité peut aussi venir du fait que les grains ont pris l'humidité parce qu'ils ont été mal conservé !

"De la bouse d'éléphant ?"

Ensuite, on verse 20 cl d'une eau à 90° avec le PH le plus neutre possible sur 15 grammes de café. On attend quelques minutes et on en profite pour sentir la tasse. Un nappage se forme qu'on enlève délicatement avec la cuillère en argent que l'on ne quitte jamais de la main.

Une odeur qu'on a du mal à définir nous envahit. "Je sens les alpages" dit l'un. "Ou de la bouse d'éléphant" propose l'autre. "Oui, une odeur de viande, de viande boucanée". "Les Alpes, un côté animal ?" reprend Fred. "C'est très bien. Vous comprendrez quand je vous donnerai le nom !"

A tour de rôle, nous goûtons le café en trempant la cuillère dans la tasse et en l'inspirant tout en faisant rentrer le plus d'air possible dans la bouche, afin que cet air en bouche révèle tous les arôme du café. Résultat : un bruit similaire à celui que faisait mon grand-père quand il buvait sa soupe ! On peut recracher ou avaler, au choix.

De ce premier tour de table, un goût d'agrume apparaît. un goût de pamplemousse. Fred nous demande : "Rosé ou jaune le pamplemousse ?". Car c'est bien l'idée d'une séance de cupping : aller chercher dans sa mémoire olfactive les arômes qui se révèlent en tasse.

Dans le Yirgacheffe, c'est du pamplemousse rosé qui apparaît, la fraîcheur de l'agrume. Cela me rappelle le chocolat ou la crème brûlée. "Pour le chocolat, c'est universel" explique Fred. "Cette dégustation ravive nos premiers souvenirs olfactifs et en l'occurence c'est le lait maternel ou du biberon ou le chocolat, que l'on a tous bu dans notre enfance".

Et oui, l'Ethiopie et ses hauts plateaux peuvent nous rappeler nos alpages, ainsi que le côté animal de l'éléphant et la fraîcheur du pamplemousse. Autant d'éléments que l'on partage avec une terre jamais visitée et qui se retrouve dans ce café.

Fraternité autour d'une tasse de café


Autour de la table, 4 personnes qui ne se connaissaient pas 30 minutes avant en viennent à parler de leur enfance ou de ce que ce café leur fait penser. Une certaine complicité se crée au fond d'un café. Comme de vieux amis ou des consommateurs d'un bar en fin de soirée un peu noyés dans l'alcool. Sauf que là, il n'y a pas d'alcool et qu'il est 4 heures de l'après-midi ! C'est juste la magie de la dégustation qui opère.

Je pense proposer cette expérience dans ma formule événementiel car elle permet aux gens de se révéler, de chercher au plus profond d'eux mêmes leurs souvenirs, elle donne l'occasion de s'exprimer autour d'une table, assis ou debout. Elle permet de prendre le temps pour autre chose que le travail et autour d'un produit que tout le monde connaît : le café.

A suivre : en cherchant une image pour illustrer une séance de cupping, je suis tombé par hasard sur le blog Tour du monde du café, qui raconte son expérience du cupping... à la caféothèque !

vendredi 24 avril 2015

Paris emplacements Foodtrucks : la carte interactive

J'ai pointé l'ensemble des emplacements proposés par la Ville de Paris dans le cadre de son "Appel à propositions Camions Restauration".
Ils se divisent en trois catégories ou "lots" :


  1. Lot 1 : commercialité moyenne, (marqueur vert: 70 euros par jour)
  1. Lot 2 : bonne commercialité, (marqueur rouge : 100 euros par jour)
  1. Lot 3 : commercialité importante (marqueur jaune : 135 euros par jour)

Les repères étoilés correspondent à mes choix. Pour rappel, il faut choisir 1 à 2 emplacements par lot et au moins un choix par lot.



mardi 21 avril 2015

Foodtrucks à Paris : A quelles conditions ?

Voici les points saillants concernant l'ouverture de 40 nouveaux emplacements de Foodtrucks pour juillet prochain et sur lesquels la Mairie de Paris a communiqué lors du Conseil de Paris d'avril 2015.
Remarque : Mme Hidalgo ne parle que de camions. Quid des triporteurs ?

Qui est en charge du projet (porté par Anne Hidalgo) ?

  • Le politique : Olivia Polski, adjointe de la maire "chargée de toutes les questions relatives au commerce, à l’artisanat, aux professions libérales et indépendantes".
  • L'administration : La Direction du Développement Economique, de l’Emploi et de l’Enseignement Supérieur (DDEEES) qui "a sélectionné les lieux au regard de leur fréquentation et de l’offre de restauration déjà existante." 

Les parties consultées :

  • La Direction de la Voirie et des Déplacements,
  • La Préfecture de police,
  • Le CERVIA (Centre régional de valorisation et d’innovation agricole et alimentaire),
  • Les syndicats de la restauration,
  • Les fédérations et les acteurs du secteur,
  • Les Maires d’arrondissement.

Combien ça coûte ?

Les tarifs sont précisés dans la délibération DDEEES 131
Les emplacements sont divisés en trois catégories (1, 2, 3) en fonction de l'attractivité commerciale avec des tarifs de 70, 110 et 135 euros par jour pour 5 heures. On ne peut prétendre à plus de deux emplacements dans la même catégorie. A cela s'ajoute une partie variable de 8 % minimum.
Catégories
Tarif par plage d'occupation de 5 h.
1
70,00 €
2
110,00 €
3
135,00 €

Ainsi, un foodtruck pourra, s'il est retenu, travailler 6 jours sur 7 sur trois emplacements de catégories différentes.

Qui décide ?

Les propositions seront examinées en concertation avec les mairies d’arrondissement par un comité de sélection présidé par Olivia Polski

Quels sont les critères ?

  • Ecologique :« Une attention particulière sera apportée aux critères environnementaux et à la lutte contre la pollution atmosphérique ». Les foodtrucks devront donc être aux normes ! Un triporteur électrique répond parfaitement à ces attentes.
  • Esthétique : « les camions devront s’insérer dans l’espace urbain de façon créative et ambitieuse au regard notamment de leur esthétique »
  • Développement durable : « L’utilisation de produits frais issus de circuit court ou de la filière biologique, et de matériaux durables et réutilisables devra être pleinement intégrée et valorisée dans les propositions. (…) Une attention particulière devra aussi être portée à la gestion des déchets. »
  • Politique de prix : « Les prix pratiqués devront permettre de toucher le public le plus large possible. »
  • Concurrence : Ne pas concurrencer « la restauration en bas d'immeuble »

Pour combien de temps ?

L'autorisation d'occupation du domaine public est signée pour un an. Cela permet à la mairie de garder la main sur le contrat. 
Les appels à candidature était censé être mis en ligne hier (lundi 20 avril). L'exploitation pourra commencer « la première semaine de juillet. »

mercredi 8 avril 2015

Pratiquer encore et encore

C'est un des conseils les plus fréquents et les moins bien gardés de la profession de barista. Pour servir de bons cafés à base de lait, et pourquoi pas de beaux latte arte (voir la page Google image dédiée, un seul secret : en faire.

De l'entraînement 

Savoir plonger la buse dans le pichet, tenir ce dernier, écouter le souffle de la buse qui s'enfonce dans le lait et le faire tourner. Trouver le bon rythme, patienter et ne pas dépasser la température de 68°(ou 86°?) au dessus de laquelle votre lait se transforme en mousse. Pratiquer encore et toujours...

Pour la bonne cause

Un ancien de la caféothèque confiait à l'une des baristas de la maison qu'il avait été écoeuré de gâcher  une telle quantité de lait pour pratiquer. Malheureusement, même pour la pratique, on n'a pas trouvé de solutions pour remplacer cet ingrédient qui fait le bonheur des amateurs de cappuccinos, latte et autres Flat White.
Du coup, je vais tâcher d'aller le plus souvent possible me faire la main à la caféothèque en attendant que ne se crée Bistromobile.


Je vous invite à suivre les aventures de Bistromobile en me laissant votre email en haut à droite de cette page (Follow by email).

vendredi 3 avril 2015

Diplômé barista ! Mais au fait, qu'est-ce que c'est qu'un barista ?

Hier, j'ai été élu au rang de barista par Gloria Montenegro, la fondatrice de la caféothèque!

Mon "cocktail-signature": L'opéra

Même si le barista n'est pas à proprement parler diplômé en mixologie, il signe son apprentissage par un cocktail-signature. Une façon de mettre en pratique ce qu'il a appris. Là aussi, une protocole s'applique : les ingrédients se comptent au nombre de trois et le café doit dominer.

Faut-il être tatoué et barbu pour servir du (bon) café ?


On a longtemps associé le café au serveur en costume de pingouin, tablier blanc le long des jambes et petit gilet aux poches multiples. Mais ça, c'était avant.
Désormais, la tendance du serveur va avec la révolution du coffee shop. Et si les Néo-Zélandais et les Australiens ont revisité la façon de faire le café, V60 et double shot en tête, ils ont aussi exporté leurs looks et leurs tatouages Mauri. Quelques exemples glanés sur le net.

Serveur hipster vs garçon de café

Les nouveaux dandys font et boivent du bon café

Chez Bluebottle, on goûte le café méthode douce
avec les manches de la chemise à carreaux retroussés...
Pour mieux montrer son tatouage ?
Le Revolver coffee (source Vanfoodies.com)
La classe internationale, un café à la main
Lui, il n'a pas de café à la main mais il y va (au café!)
Une méthode douce... et toujours barbu !
Dans un style "je préfère rester anonyme"
mais notez à quel point je suis "handsome",
et d'ailleurs je travaille au Handsome Coffee Roasters
à Los Angeles, California

Le hipster barista est devenu un meme


#Conclusion 

Prochain objectif : se faire pousser la barbe !

je vous invite à suivre les aventures de Bistromobile en me laissant votre email en haut à droite de cette page (Follow by email).